Quelques écoles privées de la ville de Kinshasa ont bravé la mesure de fermeture prise, depuis le 18 décembre 2020, par le président Félix Tshisekedi, pour lutter contre la deuxième vague du Coronavirus, plus incisive que la première, au regard des statistiques du comité de riposte publiées quotidiennement.
Ces écoles fonctionnent clandestinement, les élèves étudient par rotation pour ne pas attirer l’attention des autorités.
Comme stratégie adoptée, il est strictement interdit de porter l’uniforme traditionnel bleu et blanc. Pas de cartable non plus. Les effets scolaires sont enfouis dans des sachets communément appelés « Market ». Et les enseignants sont présents à leurs postes.
Au quartier Yolo-Nord, commune de Kalamu, une école privée de renom encourage cette pratique. De même qu’une autre à Lemba, non loin de la maison communale. Dans la municipalité de Bandalungwa, à quelques mètres de l’Eglise du Frère Patrice Ngoy Musoko, des élèves ont repris les cours après la Noël et le Nouvel an.
Des sources indiquent que cette pratique est courante dans plusieurs autres écoles privées de la commune de la Gombe.
Ce, en complicité avec les parents qui respectent à la lettre la nouvelle méthodologie pour que leurs enfants passent inaperçus en vue d’échapper à la vigilance des autorités.
Ces élèves sont malheureusement exposés à la deuxième vague de la Covid-19, avec tous les risques de contaminer, à leur tour, les mêmes parents.
LM