Face à l’insécurité qui sévit dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, le gouvernement provincial recommande la coopération entre la population et les éléments de l’ordre pour juguler l’insécurité.
C’est ce qu’a fait savoir à la presse le mercredi 7 avril 2021, Abibu Sakapela bin Mungamba, vice-gouverneur de la province de la Tshopo à la sortie de la conférence des présidents tenue à l’Assemblée provinciale.
L’objectif, indique-t-il, est de maîtriser les inciviques.
« Aujourd’hui, nous demandons à la population de se sécuriser elle-même. Il faut éviter le milieu isolé seul et il faut éviter de se promener au-delà des heures prévues par l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’Etat. Ce sont des mesures que nous sommes en train d’imprimer pour que nous puissions juguler l’insécurité parceque même dans de grands métropoles au monde l’insécurité est toujours là. L’insécurité c’est une affaire de tout le monde. Je crois qu’il faut que chacun apporte du sien”.
Rappelant le lancement de l’opération ”Yeba voisin” par le gouverneur, Abibu Sakapela appelle ”la population au calme et à croire que le gouvernement provincial ne croise pas lesbras…mais à la seule condition que la population coopère avec les services de sécurité », a déclaré le vice-gouverneur de la Tshopo.
Par ailleurs, l’autorité urbaine assimile la plupart des cas d’insécurité par l’oisiveté de plusieurs jeunes qui s’adonnent au banditisme pour leur survie.
Dans la commune Kabondo, les services de l’ordre parlent des affrontements répétitifs entre les jeunes. Ce qui crée une psychose continuelle dans le chef de la population.
Le début de l’année 2021 connait une recrudescence de l’insécurité. Le dernier cas est le meurtre d’un jeune taximan au parc zoologique de Kisangani dont le présumé assassin a été arrêté deux jours après les agents de sécurité.
Fidèle Mamba (Correspondant à Kisangani)