Les organisations de la société civile de la Tshopo se disent préoccupées par le retard dans la désignation de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Elles alertent sur les risques éventuels de glissement en 2023, et les conséquences socio-politiques si les nouveaux animateurs de la Ceni ne sont pas installés avant mi-juillet 2021 au point de voir les acquis de la démocratie chèrement conquis volés en éclat dans ce pays.
Dans une déclaration faite le jeudi 24 juin, les organisations de la société civile ont également encouragé les représentants des confessions religieuses à accélérer les mécanismes de la désignation du président de la Ceni et de communiquer régulièrement avec l’ensemble de la société civile sur les tractations qui se font.
Réunies en réunion extraordinaire le mercredi 23 juin 2021, les forces vives de la Tshopo surchargent les critères du choix du futur homme de la Ceni à travers un mémorandum lu par Me Elly Kayembe de l’ONG AJDDH, adressé à la commission d’intégrité et médiation électorale.
Pour les forces vives, le prochain président de la Ceni doit être un laïc qui fait preuve d’une conviction de vie à la promotion de la dignité humaine, d’une expérience avérée en matières électorales, mais également jouir pleinement d’indépendance d’esprit, apolitique et avoir une notoriété indéniable et qui fait consensus au niveau international que national.
Les organisations de la société civile de la Tshopo ajoutent aussi que cette personne doit être redevable vis-à-vis du peuple congolais à travers la société civile.
Fidèle Mamba