Le cardinal, les archevêques et évêques, membres du Comité de la Conférence épiscopale nationale du Congo se disent « peinés » par la lettre de l’évêque de Mbuji-Mayi relative à la profanation de plus d’une dizaine des lieux de culte, et choqués par l’attaque du dimanche 01 août contre la résidence du cardinal Fridolin Ambongo, par des jeunes non autrement identifiés, qui dans leur discours ont « repris certains propos du secrétaire général de l’Udps ».
Ils l’ont fait savoir, ce lundi 02 août par l’entremise de son secrétaire général, l’abbé Donatien Nshole, au cours d’une conférence de presse.
La Cenco qualifie ces attaques de » haine contre l’église catholique » et rappelle que le Cardinal Ambongo n’a pas pris une position contraire à celle de l’épiscopat. Pour elle, ces attaques sont une » entorse à la démocratie » et constitue « un grand recul sur le chemin de la démocratie ». Elle se dit, par ailleurs, scandaliser des propos désobligeants du secrétaire général de l’Udps à l’endroit du cardinal Fridolin Ambongo et du secrétaire général de la Cenco.
Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’église catholique et le parti présidentiel. L’Udps accuse le cardinal Ambongo de « politiser » l’église. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est le refus de l’église catholique de cautionner la désignation de Denis Kadima, jugé trop proche du pouvoir en place, comme délégué des confessions religieuses à la présidence de la Ceni.
Djodjo vondi