Dans le souci d’inclure les parties prenantes au processus électoral, pour des raisons de redevabilité, le président Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi, a animé un cadre de concertations, le mardi 3 mai 2022, à Gbadolite.
Le gouverneur du Nord-Ubangi, les membres du bureau de l’Assemblée provinciale et les députés provinciaux, le maire de la ville, les autorités ecclésiastiques, et les représentants de la société civile ainsi que des partis politiques ont pris part à ce moment d’échange.
D’entrée de jeu,Denis Kadima Kazadi a dressé l’état des lieux du processus électoral depuis l’installation de son bureau et les membres de l’Assemblée plénière de la Ceni, jusqu’aux opérations en cours, en lien avec l’actualisation de la cartographie opérationnelle, raison principale de sa présence dans le Nord-Ubangi.
A cet effet, il a indiqué que ses collègues de la centrale électorale sont sur terrain dans d’autres provinces pour se plier aux mêmes obligations. Le numéro un de la centrale électorale a rassuré les parties prenantes que la Ceni travaille en fonction des échéances électorales de 2023 et a invité la population du Nord-Ubangi à s’approprier le processus électoral. « La Ceni est heureuse de vous recevoir pour vous associer au processus électoral qui n’est pas une affaire de la Commission électorale nationale indépendante seule. Sans les parties prenantes que vous êtes, nous ne pourrons pas organiser les élections. Il est donc important que nous puissions vous rencontrer pour vous écouter et poser des actes qui répondent à vos attentes. Ce cadre, nous l’appelons cadre de concertation et non d’information. Nous nous concertons. Vous avez le souci de nous parler, et nous, on essaie de répondre. Et là où on n’a pas de réponses, on va s’efforcer de les trouver. Parce que la Ceni est l’organisatrice des élections. Elle est,en même temps,à votre service. Nous sommes indépendants mais aussi redevables. Donc, nous sommes vos serviteurs. La nouvelle équipe que je dirige a été investie 28 mois après la fin du mandat de l’équipe précédente. Donc vous devez comprendre que nous avons accumulé un grand retard, et sans doute quand vous écoutez les politiciens, la société civile, les partenaires, tout le monde dit qu’on veut des élections en 2023. Personne ne tient compte du fait qu’on est là 28 mois plus tard que la date qu’il fallait. Mais cela ne nous empêche pas de travailler en fonction de 2023″, a-t-il rassuré.
Quelques participants ont soutenu s’être appropriés le processus. “Nous avions un peu de doutes, mais le président nous a présenté sa vision, a fait voir les problèmes et les défis, et comme c’est une commission qui concerne la population, nous nous sommes la sommes appropriés. Mais,nous pensons que tout ce qu’il a dit se réalisera, et que ceux qui ont le pouvoir de lui donner les moyens pour que nous puissions aller aux élections, le fassent », a déclaré un des participants.
LM