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Bienvenu Liyota
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Suite à la publication du rapport d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur le site du ministère de l’Environnement et Développement durable, Greenpeace Afrique et cinq organisations de la société civile environnementale tant nationale qu’internationale, ont transmis, le mardi 3 mai 2022, au procureur général près la Cour de Cassation, ledit rapport, en lui demandant de prendre des mesures urgentes pour faire respecter la loi.

Dans une lettre lui adressée, les organisations espèrent qu’au regard des faits « extrêmement graves » qui y sont exposés, il procédera à une enquête rapide pour établir les responsabilités des personnes impliquées dans cette affaire, et de sanctionner les coupables.

« Le bradage impuni de nos forêts par une succession de ministres qui ne se préoccupent que de la grosseur de leurs poches, ne prendra fin que lorsque l’Etat de droit cessera d’être un slogan. Il est plus que temps que l’impunité cesse d’être la norme pour que les responsables de tous ces forfaits répondent de leurs actes devant la justice », a déclaré Irène Wabiwa Betoko, cheffe de Projet international du Bassin du Congo pour Greenpeace Afrique.

Les anciens ministres de l’Environnement concernés sont Robert Bopolo, Bienvenu Liyota, Athys Kabongo, Franck Mwedi Malila, Amy Ambatobe et Claude Nyamugabo.

Selon l’IGF, pas moins de 18 concessions forestières ont été attribuées en violation du moratoire sur de nouvelles concessions imposé en 2002.

Greenpeace Afrique demande au procureur général près la Cour de Cassation de diligenter une enquête judiciaire sur les responsables du pillage de la forêt congolaise et, le cas échéant, la levée de leur immunité parlementaire.

LM

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