Une partie du pont Camp-Luka, situé dans le quartier qui porte le même nom, non loin d’une école privée appartenant à l’Église de réveil du Congo, dans la commune de Ngaliema, est envahie de bouteilles en plastique et bien d’autres déchets qui ne permettent pas à l’eau de bien couler, à en croire un reporter de Mediacongo Press qui est descendu sur terrain mercredi 1ᵉʳ novembre.
Sur place au Camp-Luka, la partie gauche du pont ressemble à une décharge publique qui a créé une couche solide sur la rivière. La bonne canalisation des eaux est ainsi mise en péril, surtout pendant cette période pluvieuse. Une situation qui risque de causer des inondations dans cette partie de la municipalité de Ngaliema.
D’après quelques témoins, le pont est envahi par les déchets suite à l’incivisme de certains Kinois habitant le quartier. Ces derniers jettent, sans se gêner, des déchets en plastique et biodégradables, dans le pont, sans tenir compte de l’usage principal de cette infrastructure, notamment celui de faciliter la bonne canalisation des eaux de pluie.
Au micro de Mediacongo press, un habitant du quartier s’est exprimé en ces termes : » La situation que nous vivons actuellement au niveau du Pont Camp-Luka est déplorable. Objectivement, il faut dire que la grande responsabilité revient à la population qui jette au quotidien les déchets en plastique et autres dans le pont sous le regard impuissant de l’autorité. Ce qui est grave, il y a un sous-commissariat de la Police juste à côté. Mais aucune instruction n’est donnée pour interdire à la population de charger ce pont qui, pourtant, a été construit pour la canalisation des eaux « , a-t-il fait savoir
Même les caniveaux qui longent la grande route qui part du cimetière de Kintambo au nouvel ouvrage qui mène vers le pont Lubudi qui relie la commune de Selembao à celle de Ngaliema, sont bouchés à cause de bouteilles en plastique.
Avec cette saison pluvieuse, les habitants du quartier Camp-Luka qui vivent à côté de ce pont craignent des catastrophes avec d’énormes risques de perte en vies humaines ou d’importants dégâts matériels.
La population invite les autorités compétentes à agir le plus tôt possible car, dit-on, mieux vaut prévenir que guérir.
Daniel Aloterembi