Les jeunes de la communauté « Kumu » du secteur de Lubuyabera à la périphérie de la ville de Kisangani (Tshopo), dénoncent l’exploitation illicite du bois dans le jardin zoologique et botanique de cette ville.
Ils l’ont fait savoir dans une déclaration faite, le 06 juin à Kisangani. A en croire Antoine Musibasiba, chef de cette collectivité-secteur qui a lu cette déclaration, ces jeunes accusent les agents du service de l’environnement d’être à la base de l’exploitation illicite du bois dans le jardin zoologique et botanique de Kisangani.
« Ce bois exploité illégalement est vendu aux particuliers pour la fabrication des briques. Il y a des espèces qui, selon nos sources, sont cédées par les agents du service de l’environnement à des individus qui les coupent pour cultiver les champs à l’insu des autorités, ce qui contribue à la destruction de l’environnement », a dénoncé Antoine Musibasiba.
Pour sa part, le directeur du jardin zoologique et botanique de Kisangani, qui regrette le comportement incivique de la part de certains citoyens, dit n’avoir pas été informé de cette exploitation illicite du bois du jardin. François Matala sollicite l’intervention des autorités tant provinciales que nationales pour trouver rapidement une solution définitive quant à ce. Il révèle qu’un conflit des limites administratives entre les deux entités (la ville de Kisangani et le secteur de Lubuyabera) serait l’une des causes de cette situation. Certains membres de la communauté « Kumu » se permettent de spolier des aires protégées sous prétexte qu’il s’agit de leur patrimoine ancestral.
Fidèle Mamba