Depuis quelques jours, la tension est montée d’un cran entre l’Institut national des arts (INA) et le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale (Ccapac). Après le mémorandum rendu public le lundi 07 avril par la communauté estudiantine de l’INA dont le contenu a été publié par MédiaCongo Press (MCP), un représentant de la cellule de communication du Ccapac a accordé un entretien exclusif ce mardi 08 avril pour présenter également sa version des faits pour ce qui concerne la gestion du centre d’accueil ainsi que celle du petit et du grand théâtre qui se trouvent au sein du centre culturel.
» Sur décision institutionnelle créant le Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, la gestion du centre d’accueil est sous la responsabilité du Ccapac. Néanmoins des arrangements ponctuels peuvent être envisagés avec l’INA pour l’hébergement des enseignants visiteurs », a fait savoir le représentant de la cellule de communication du Ccapac.
Concernant le petit théâtre de 800 places et le grand théâtre de 2000 places, a expliqué Monsieur Remy Césaire Tshamala, un membre de la cellule de communication, ces infrastructures sont également sous la responsabilité des autorités du Ccapac. Leur usage par l’INA est conditionné par l’élaboration d’un calendrier commun avec le centre culturel.
Lors des échanges, le représentant de la cellule de communication a éclairé la lanterne du grand public au sujet de la controverse autour du tarif que le Ccapac fait louer certaines salles notamment le grand et le petit théâtre. » Le Ccapac n’a pas une mission commerciale, mais il peut établir les partenariats stratégiques pour générer des ressources nécessaires à l’entretien de son espace commun ainsi que celui du centre d’accueil », a fait savoir le représentant de la cellule de communication.
Monsieur Remis Césaire Tshamala a ainsi relevé que depuis son inauguration jusqu’à ce jour, le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale n’est pas pris en charge par l’Etat congolais pour son fonctionnement.
Notons que suite au conflit entre les deux institutions, les autorités de l’INA ont scellé le portail qui mène vers le centre d’accueil empêchant ainsi à certains cadres du Ccapac d’accéder à leurs bureaux.
Contactés par la rédaction de MCP, les autorités de l’INA se sont réservées de tout commentaire à ce sujet.
Daniel Aloterembi
