9 Hauts conseillers sur 14 que compte le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) ont levé l’option de déboulonner Christian Bosembe qu’ils accusent d’ « incompétent », outre plusieurs autres griefs.
Désormais sur un siège éjectable, Bosembe et tout son bureau sont désavoués par plus de 3/4 de membres de la plénière.
Face à la presse jeudi 17 avril dernier, Serge Kabongo a dénoncé la mégestion du bureau Bosembe, avant d’avouer que la crise est « profonde » dans cette institution d’appui à la démocratie.
Il y a de cela quelques jours, trois Hauts conseillers avaient été convoqués au Conseil national de cyberdéfense où ils étaient entendus de 13h00 à 21h00. Il s’agit de Jean-Pierre Eale, Arthur Mayala et Serge Kabongo. Une situation qui a révolté plusieurs autres régulateurs qui ont regretté la politisation de cette institution amplement citoyenne, tel que cela est consacré dans la Constitution.
Il ne reste plus que la tenue d’une plénière pour faire tomber le bureau à travers une motion de défiance. Une plénière qui tardera, sans nul doute, à être convoquée, pour contrecarrer les signataires de la pétition anti Bosembe de parvenir à leur objectif. Mais ces derniers auront le plein pouvoir de se réunir et éjecter le bureau au cas où le quorum serait atteint pour siéger valablement.
Au passage, depuis le début de ce mandat, les agents du Csac sont sous payés, comparativement à d’autres institutions d’appui à la démocratie à l’instar de la Ceni ou la Cndh.
LM
