Le conseil d’administration de la banque africaine de développement (BAD)a récemment approuvé un montant de 1,13 milliard de dollars américain en financements mixtes, pour les programmes de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, en faveur de 24 pays africains.
Ce financement permettra aux pays bénéficiaires, de se procurer les semences adaptées au climat ; d’accéder à des engrais abordables et d’engager des réformes politiques, pour permettre au secteur agricole de fournir des solutions immédiates, à moyen et à long terme, aux défis auxquels les pays africains sont confrontés.
La Facilité africaine de production se concentre sur les cultures de base qu’importent de nombreux pays de l’Afrique, en grande partie de la Russie et de l’Ukraine. La guerre entre ces deux pays entraîne un déficit d’au moins 30 millions de tonnes de denrées alimentaires, a déclaré Beth Dunfort, vice-présidente du Groupe de la BAD, chargée de l’agriculture et du développement humain et social.
Selon elle, une mise en œuvre réussie de la Facilité africaine de production alimentaire permettra donc de produire 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, soit plus que la quantité importée cumulée de la Russie et de l’Ukraine. A cet effet, les agriculteurs africains produiront près de 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja.
Hormis la RDC, vingt-trois autres sont bénéficiaires du Plan de production alimentaire d’urgence de la BAD notamment la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Liberia , le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo (Afrique de l’Ouest) ; Eswatini, Madagascar, le Malawi, la Mozambique, la Zambie, le Zimbabwe (Afrique australe) ; le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad (Afrique centrale) et l’Égypte (Afrique du Nord).
J.W