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C’est déjà 24 ans qui viennent de s’écouler depuis le massacre de Kikyo, une colline située dans la partie nord de la ville de Butembo en province du Nord-Kivu. C’était le 14 avril 1998 que des civils pour la plupart jeunes ont été tués, nombreux enterrés vivants, des blessés et des femmes et filles violées, renseignent certains rapports dont Mapping.

Les Forces armées congolaises (FAC) étaient pointés du doigt. Le drame s’était passé après une attaque du camp de cette armée par les miliciens Maï Maï. Après deux heures des combats, les miliciens se sont retirés, ensuite les militaires se sont livré à la recherche des assaillants mais la situation s’était transformé en véritable chasse à l’homme. Au moins 127 personnes ont été tuées, une centaine de blessés et au moins 238 victimes de viols, selon le comité de victimes.

Maître Mbenze Yotama, survivant de cette tragédie et député provincial du Nord-Kivu aujourd’hui 24 ans après, veut que justice soit faite. Il a foi à une justice équitable qui sera faite en faveur des victimes. En 2011, le rapport Mapping de l’ONU a reconnu ces tueries de Kikyo parmi les crimes commis en RDC.

Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)

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