Au cours de la matinée de ce lundi 25 juillet, les installations de la Monusco ont été vandalisées par la population qui réclame le départ immédiat des casques bleus de cette partie du territoire national. Réagissant à cet acte déplorable, le Gouvernement, par l’entremise de son porte-parole, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a condamné fermement cette attaque. Il a souligné qu’en attendant le départ des éléments de la Monusco, processus qui est déjà en cours, il se doit de sécuriser les installations et le personnel de cette dernière.
« Le processus du retrait de la Monusco a déjà été engagé. En attendant son aboutissement, le Gouvernement respectera chacun de ses engagements contenus dans l’accord qui nous lie, notamment en matière de sécurité de son personnel et de ses installations », a réagi Patrick Muyaya.
Pour rappel, il y a trois jours que le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo avait déclaré publiquement devant ses partisans à Goma que la Monusco devait partir, propos condamnés par le ministre des Affaires étrangères.
« Nous allons toujours être sévère et être prêt à rassurer la communauté internationale que nous respecterons toujours nos engagements et nous veillerons à la sécurité de la Monusco, de ses biens, de son personnel et de ses unités militaires. Il faut éviter tout acte à la télévision, tout discours, toute attitude de nature à créer de la méfiance dans le chef de nos compatriotes », avait réagi Christophe Lutundula, au cours du briefing de presse conjoint avec le porte-parole du Gouvernement, le 23 juillet dernier.
En réaction à ces attaques, l’exécutif national promet de poursuivre et de sanctionner sévèrement ses auteurs.
Hénoc Mpongo