L’insécurité n’épargne aucun secteur, le milieu éducatif en pâtit. Le lundi 7 décembre, les élèves de l’école moderne de Ngaliema à Binza ozone, ont été victimes, pour la unième fois, des actes vandalistes de leurs camarades des écoles ITC et ISTN, toutes dans une même enceinte.
L’école censée former l’élite de demain, de nos jours, cette dernière semble s’écarter de sa mission première ! Les actes vandalistes de ses pensionnaires disent long sur l’encadrement reçu.
Plusieurs élèves de ladite école éprouvent désormais une crainte de s’y rendre ! « C’est depuis la rentrée scolaire que nos camarades de l’ITC et ISTN nous maltraite ; pendant leurs différentes bagarres, nous, victimes, payons le pot cassé. Ces bagarres interviennent souvent avant la fin des cours et bon nombre d’entre nous se retrouvent avec des blessures parfois graves », affirme un groupe d’élèves de l’école moderne.
De son côté, monsieur Mokito préfet de l’école moderne de Ngaliema dénonce la non implication de l’autorité compétente en ces termes : « mon école est victime des actes vandalistes des élèves dont la plupart, proviennent des options techniques dans les écoles qui m’entourent ! Il sied de signaler que les options techniques drainent beaucoup d’élèves garçons et chez moi il n’y a pas d’option technique. Cependant, plus de la moitié de mes élèves sont filles et inoffensives.
Certains d’entre eux, commencent à sécher les cours en vue de se protéger de ces élèves indisciplinés. J’ai fait rapport à l’autorité compétente mais sans succès jusqu’ici. Ma requête consiste ici à la séparation de ces 4 écoles par des clôtures bien définies en vue d’éviter le pire dans un avenir parfois proche », a-t-il martelé.
L’école moderne de Ngaliema se trouve côte à côte avec trois autres écoles dont deux d’entre elles organisent des options techniques, avec comme conséquence un grand nombre d’élèves incontrôlables.
Serge Maheme