Vilipendé par la représentation nationale suite à l’éruption volcanique de Nyiragongo le 22 mai dernier, le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, José Panda, a été interpellé mercredi 9 juin à l’Assemblée nationale.
Pour plusieurs députés nationaux, il était question de le placer devant ses responsabilités. Car, disaient-ils, gouverner c’est prévoir. Or, le ministre, selon eux, a été incapable d’anticiper les événements. Certains ont même évoqué l’ « incompétence » dont a fait montre ce membre du gouvernement.
Ainsi, répondant à la question orale avec débat initiée par le député national Muhindo Kasekwa Jean Baptiste, élu de Goma, en rapport avec ladite éruption du Volcan Nyiragongo et le danger que présente le gaz Méthane enfoui dans le lac Kivu, le ministre a, pour ce qui est du gaz méthane dans le lac Kivu, indiqué que l’observatoire volcanologique de Goma dispose d’un bateau permettant de récolter, enregistrer et analyser les données dans ledit lac.
José Panda a, par contre, insisté que les ressources financières nécessaires doivent être mises à sa disposition pour participer à des faits opérationnels.
« J’ose croire que mon cri de détresse sera attendu par l’autorité budgétaire que vous êtes afin que la ligne budgétaire de mon ministère soit revue à la hausse et revêtue d’un caractère urgent pour un décaissement de fonds », a-t-il ajouté. Du coup, la responsabilité de l’Assemblée nationale dans cette catastrophe a aussi été établie. Car c’est elle l’autorité budgétaire habilitée à doter le ministère de la Recherche scientifique de moyens conséquents pour bien faire son travail.
LM