Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), Paul Nsapu, et celui de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga, ont fait le point, jeudi 25 janvier 2024, sur le processus électoral qui a atteint son ultime étape de contentieux électoraux pour les législatives nationales.
D’après Paul Nsapu Mukulu, plus de 1500 dossiers de contentieux électoraux sont devant la Cour constitutionnelle.
« Je les ai trouvés en plein travail. Un travail fastidieux, parce qu’il y a plus de 1500 dossiers des contentieux électoraux », a-t-il précisé.
Et d’ajouter, « c’est pour les encourager, les exhorter à ce que le travail soit bien fait, puisque la Cndh considère le droit de vote, le droit électoral, comme un droit qui mérite d’être monitoré, observé, encadré. C’est pour cela que, depuis le début de ce processus, la Cndh a déployé des moniteurs des droits de l’homme focus élections « , a déclaré Nsapu qui a fait savoir que son institution suit de près le traitement des contentieux électoraux devant la Cour constitutionnelle.
Il se dit confiant pour le reste du travail, même s’il reconnaît que le pays est grand, et qu’il y a beaucoup de contentieux.
Concernant le timing imparti pour le travail, le président de la Cour constitutionnelle a rassuré à Paul Nsapu Mukulu qu’il sera respecté et le travail se fait d’arrache-pied. Paul Nsapu s’est réjoui de la bonne collaboration entre la Cndh et la Cour constitutionnelle, deux institutions qui s’occupent des questions de la justice et des droits de l’homme.
LM