Les habitants de Bakuakenge ont fui leur territoire suite aux crépitements des balles dans la nuit de dimanche 4 avril, croyant qu’il s’agit d’une nouvelle attaque. Ce que dément l’administrateur du territoire.
D’après Franklin Pongo, la localité de Bakuakenge n’a pas été attaquée. C’est un groupe de gens, sympathisants d’un officier des FARDC relevé de ses fonctions, qui ont répandu la nouvelle d’une attaque après que ce dernier a tiré en l’air.
Malgré la sensibilisation menée par les autorités militaires sur place, la population plongée dans la psychose ne veut pas retourner dans leur localité, indique la société civile.
Il sied de signaler que la localité de Bakuakenge a été au centre, ces derniers mois, des affrontements sanglants entre communautés qui se disputent les limites entre le Kasaï et Kasaï central.
Henock Kavua (Correspondant à Tshikapa)