Les chauffeurs des transports en commun ont décidé de sécher les routes, ce lundi 12 juillet, suite aux tracasseries routières qu’ils subissent au quotidien. Les plus grandes victimes de la grève sont les finalistes des humanités qui débutent ce lundi les épreuves de dissertation française.
Certains sont encore bloqués dans les arrêts de bus, ne sachant que faire… alors que d’autres, aux bourses garnies, font recours aux taxis moto qui ont à la hausse le prix de la course.
« Je suis à l’arrêt de bus depuis plus d’une heure, je dois me rendre dans le centre d’examen dans la commune de la Gombe mais nous apprenons que les chauffeurs sont en grève. Je risque de rater mon examen, les autorités devaient au moins prendre des dispositions pour nous autres finalistes qui devront passer nos examens aujourd’hui », s’est plaint un élève rencontré à l’arrêt de Bibwa.
À Tshangu, la population qui parcourt de longues distances à pied critique la gestion du gouverneur de la ville de Kinshasa en matière de transport.
Après avoir attendu plusieurs heures à l’arrêt de bus, certains kinois décident carrément de retourner à la maison car atteindre le centre-ville en moto requiert budget consistant.
Daniel Aloterembi