Le samedi 19 avril était loin d’être un week-end de tout repos pour l’ONG le « Bouclier » de Jean-David E’ngazi et ses membres. Ils sont allés assister les sinistrés des dernières inondations qui ont frappé la ville de Kinshasa la nuit du 4 au 5 avril 2025.
Dans le souci d’attaquer le problème par les racines, Jean-David E’ngazi a tout d’abord lancé les travaux de curage de la rivière Gombe, au niveau du croisement des avenues Mont des Arts et Libération (ex 24 novembre). Selon lui, c’est notamment le manque de curage des caniveaux et rivières qui est à la base des inondations.
Les habitants et vendeurs de ce coin de la capitale ont salué avec enthousiasme ces travaux d’assainissement exécutés bénévolement par l’ONG le Bouclier avec le concours des étudiants des instituts supérieurs et universités de la ville de Kinshasa à savoir Ista, Haute école de commerce (ex ISC), UPN, Unikin, formés par l’ONG le Bouclier sur l’assainissement.
“Si nous sommes ici c’est justement parce qu’il y a eu des inondations graves, il y a eu beaucoup de sinistrés, des dégâts matériels innombrables et les familles ont perdu les leurs. Parmi les causes, nous avons des rivières qui ne coulent pas normalement parce qu’il y a accumulation des immondices. C’est ce qui explique notre présence parce que l’ONG le Bouclier est une Asbl de développement et d’accompagnement des actions humanitaires. Et ici, nous assistons les sinistrés”, a déclaré Jean-David E’ngazi.
Pour éviter toute confusion sur l’exécution de ces travaux, le président de l’ONG le Bouclier a précisé avoir bénéficié aussi des appuis de la ville de Kinshasa, du ministère de l’Environnement et de la cellule de crise des inondations, du ministère des Finances et celui de la Santé.
Après le lancement des travaux de curage de la rivière Gombe, Jean-David E’ngazi et sa suite se sont dirigé au stade Tata Raphaël où ils ont distribué des vivres et non vivres aux sinistrés, composés des sacs de sucre et semoules, des cartons des Pilchards, des seaux pour le soin corporel et d’autres biens.
Quelques parents sur place ont soulevé les difficultés qu’ils rencontrent pour la reprise des cours ce lundi 21 avril de leurs enfants après les vacances de Pâques. Le président Jean-David E’ngazi n’est pas resté indifférent face à leur cris de détresse. Une enveloppe leur a été remise en guise de soutien pour le retour à l’école des enfants logés au stade Tata Raphaël.
Après l’étape de l’ex stade du 20 mai, le président Jean-David E’ngazi et les membres de son Asbl le Bouclier se sont rendus au stade des Martyrs où ils ont réalisé le même geste de cœur au profit des sinistrés des inondations.
Cet élan de solidarité s’est poursuivi le dimanche 20 avril. Le président Jean-David E’ngazi s’est rendu à la rivière Gombe pour s’imprégner de l’évolution des travaux de curage lancés par son Asbl le samedi. Le constat est satisfaisant car les travaux sont déjà exécutés à 35%.
Après la rivière Gombe, Jean-David E’ngazi et les membre de son ONG se sont rendus à la rivière Yolo, précisément sur l’axe qui relie le quartier Industriel et Mombele dans la commune de Limete, où il a procédé également au lancement des travaux de curage de cette rivière étouffée par les immondices.
Outre le curage de la rivière, les caniveaux du quartier Mombele ont également subi un coup de ballet afin d’éviter tout débordement des eaux dans les rues et les parcelles. Ces travaux sont exécutés sous les acclamations des habitants de ce coin de la capitale.
Ce lundi 21 avril, l’ONG le Bouclier s’est encore rendue au stade municipal de Bandalungwa où sont logés plus de 3.500 sinistrés des inondations. Comme aux stades des Martyrs et Tata Raphaël, l’Asbl du président Jean-David E’ngazi a remis encore un lot considérable de vivres et non vivres au profit des sinistrés.
Créé en 2015, l’ONG “le Bouclier” apporte des réponses humanitaires aux populations victimes des catastrophes naturelles et contribue à la protection ainsi qu’à l’assainissement de l’environnement.
Bernard MPOYI