Le risque d’explosion gazeuse demeure permanent sur le Lac Kivu. Il ressort que les concentrations en gaz carbonique dans ce Lac, ont évolué de 40% en 2002 et à 80% en 2004, particulièrement dans le Golfe de Kabuno. Ce qui rend imminent et permanent le danger de survenance d’une explosion.
Deux solutions sont envisageables pour prévenir la catastrophe qui causera environ 1 million de morts en République démocratique du Congo et au Rwanda. Il s’agit de l’exploitation des gaz et le dégazage. Comme pour prendre le taureau par les cornes, le gouvernement a recruté, et ce conformément à la loi, deux entreprises spécialisées. L’une de droit français et l’autre de droit tunisien, afin d’implémenter les solutions préconisées.
C’est pour cette raison que le ministre des Hydrocarbures a formulé dernièrement quelques requêtes à savoir : la mise à la disposition du solde du montant de la mise en œuvre du projet auprès du Bureau central de coordination ( BCECO), agence financière du projet, pour son exécution effective ; la mise en œuvre du mécanisme d’exonération des équipements et matériels du projet ; la finalisation des travaux d’harmonisation des vues entre les services de l’État concernés dans le projet de l’exploitation du gaz méthane du Lac Kivu sur le bloc Goma ; l’obtention de la dérogation pour les frais de régulation liés à l’enregistrement du contrat.
José Wak