En commémoration du 76ème anniversaire de la victoire à la seconde guerre mondiale, le chargé d’affaires de l’ambassade de la fédération de Russie, Yuri Sokolov, a lancé le vendredi 28 mai, la semaine du cinéma Russe qui prendra fin le mardi 1er juin.
Au programme, 4 films dramatiques, durs et profonds conduiront le public dans l’évasion.
Il est 18h45′ quand le premier film de la semaine débute. Ce film intitulé « L’étoile », du genre guerre, historique, est une réalisation de Nikolaï Lebedev, produit par mosfilm.
Au Palais du peuple, c’est dans une salle des spectacles presque remplie que les éditions précédentes, que le public assiste à la projection de ce film qui relate l’histoire de sept jeunes soldats russes qui ont, en 1944, reçu comme mission : s’enfoncer dans les arrières allemands, alors qu’un premier commando n’est pas rentré d’une mission similaire. Les informations qu’ils recueillent au-delà de la ligne de front vont cependant permettre de faire échouer une contre-offensive de l’armée nazie ».
A la fin du film, quelques participants, devant le micro de Media Congo Press (MCP) ont fait savoir « pendant cette période d’état de siège, ce sont ces genres de films qui doivent souvent être diffusés à travers nos chaînes de télévision. Ils apprennent à ne pas oublier et à ne pas négliger nos frères et nos vaillants soldats ayant perdu la vie dans l’Est du pays et qui continuent à mourir jusqu’à ce jour », ont-ils indiqué.
« La seconde guerre mondiale est la plus sanglante de toute l’histoire de l’humanité et a touché chaque famille. On recense plus de 55 millions de morts (dont 39 millions d’Européens) avec plus de victimes civiles que militaires. Mon pays, l’URSS, a perdu pendant la guerre au moins 27 millions de ses compatriotes. Pour que vous puissiez mieux imaginer ce que cela signifie, je vous dirai que c’est le tiers de la population de la RDC. Ces gens qui ont combattu pour la paix dans le monde, ces braves hommes et femmes n’étaient pas des super-héros, c’était comme nous, c’était nos parents et arrière grands parents. Quand nous parlons de guerre, il y a en Russie une phrase ’personne n’est oublié, rien n’est oublié’. C’est-à-dire que notre devoir commun est de ne pas oublier la tragédie que l’humanité a connue, pour que celle-ci ne se reproduise plus jamais », a conscientisé le chargé d’affaires de l’ambassade de la fédération de Russie, Youri Sokolov.
Serge Maheme