Les femmes de la ville de Kikwit, dans la province du Kwilu, au Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC), viennent de monter au créneau. Face à la guerre d’agression qui sévit dans l’Est du pays, ces femmes prônent l’unité et la paix pour le développement de tout homme et de toute l’humanité.
Elles se sont ainsi exprimées ce vendredi 28 février 2025 lors d’un culte œcuménique qui s’est déroulé à la cathédrale Saint François Xavier. Le Conseil urbain des femmes a organisé ce culte pour lancer officiellement le mois de la femme.
Catholiques, protestantes, musulmanes et celles des églises de réveil ont exprimé leur unité à travers des chants animés par chaque composante, tout en condamnant la guerre d’agression menée par le M23, soutenu par le Rwanda.
« Si l’on n’est pas uni, Satan peut entrer et détruire le pays. Nous devons être unies, avoir un même esprit et prôner la paix. Dieu nous a offert ce pays. Nous ne pouvons pas le laisser entre les mains des ennemis. Soyons vigilantes partout où nous sommes », a déclaré Charlotte Lula, maire adjointe de la ville de Kikwit.
Lula a saisi cette occasion pour inviter les femmes à prendre leurs responsabilités en main.
« Nous voulons une paix durable. Nous exigeons la dignité de la femme », a-t-elle ajouté.
De son côté, Brigitte Mukwa, cheffe du Bureau urbain du Genre, Famille et Enfants de Kikwit, a expliqué le bien-fondé du mois de la femme. Elle a invité les femmes à revendiquer leurs droits.
« Si le monde entier célèbre le mois de la femme, c’est qu’il y a eu à travers le monde un groupe de femmes qui se sont levées pour réclamer leurs droits », a-t-elle indiqué.
Les femmes de Kikwit ont, lors de ce culte, collecté des fonds afin d’envoyer de l’aide aux compatriotes de l’Est du pays, qui sont en détresse.
Ouvertes ce vendredi, les activités du mois de la femme se poursuivront jusqu’au 31 mars prochain.
Badylon Kawanda Bakiman
