Le leader africain du commerce en ligne, Jumia Technologies AG, a réussi avec brio son introduction au New York Stock Exchange (NYSE) où elle a levé, ce vendredi un peu plus que les 196 millions de dollars. Il s’agit d’une première pour une Startup du Continent et avec cette opération, Jumia confirme son statut de véritable licorne africaine.
Il va falloir désormais compter avec Jumia à Wall Street. Le géant africain du commerce en ligne a en effet réussi, ce vendredi 12 avril, son IPO au New York Stock Exchange (NYSE), une première pour une start-up du Continent. Dès son entrée sur la place new-yorkaise, la plate-forme panafricaine d’e-commerce a vu son action gagner près de 30 %, et sa côte en cours de séance a atteint les 19 dollars, ce qui valorise la société à quelque 1,5 milliard de dollars contre 1,3 milliards de dollars avant l’opération. Une entrée en fanfare pour « l’Amazon africain » ou encore « l’Alibaba africain » qui a ainsi pu lever près de 200 millions lors de cette opération qui a cristallisé l’actualité de la presse financière et économique mondiale.
C’est en mi-mars que Jumia a déposé son dossier d’introduction à la Bourse de New York. Ce vendredi, elle annonçait qu’elle allait offrir 13,5 millions d’American Depositary Receipts (ADR) au prix de 14,50 dollars l’unité, soit au milieu de sa fourchette de prévisions initiales, entre 13 et 16 dollars. Les ADR sont des certificats permettant à une entreprise étrangère d’être cotée aux Etats-Unis sans avoir à se plier aux exigences réglementaires du pays, et ceux proposés par Jumia ont été plébiscités par les souscripteurs.