Politiquepriorite

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L’Assemblée nationale a clôturé, le 15 juin 2023, la session ordinaire de mars. Le projet de loi « Tshani » qui limite l’accès à certains postes de souveraineté à certains compatriotes qui ne sont pas nés de mère ou de père congolais, n’a pas été traité. Pourtant, il était bien inscrit parmi les matières à examiner en plénière.

Moïse Katumbi qui combattait bec et ongles ce projet de loi confectionné par Noël Tshani et endossé par Nsingi Pululu, peut donc se frotter les mains, en attendant la session budgétaire de septembre. Ladite session qui risque de prendre un virage électoral plutôt que budgétaire, car l’hémicycle sera sans nul doute vidé de députés dont la plupart seront candidats à Kinshasa et à l’intérieur du pays, en guise de précampagne.

Selon un député national contacté, si la loi Tshani n’a pas été examinée, « c’est parce que la loi sur la répartition des sièges a plus retenu l’attention de la représentation nationale, au point qu’à un certain moment, l’opposition a claqué la porte ».

La situation sécuritaire a également plus préoccupé les élus nationaux, notamment l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, le déploiement des forces de l’EAC à l’Est, les Mobondo à l’Ouest de la RDC, le cas Daniel Safu…

S’il est renvoyé à la prochaine session, le projet de loi limitant l’accès à certains postes à une catégorie de Congolais, sera sans nul doute examiné et débattu en plénière, avant d’être admis ou rejeté. De préférence, sans pesanteur politique ou diplomatique.

LM

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