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Course au perchoir de l’Assemblée nationale : quelques leaders en pré campagne avant le coup de sifflet, désordre au Palais du peuple

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L’opinion nationale assiste, depuis quelques jours, à une sorte de détermination de quelques leaders, dont Vital Kamerhe, pour occuper le perchoir de l’Assemblée nationale. Pourtant, lors d’une interview accordée à la presse au Palais du peuple, il avait soutenu qu’il n’était ni candidat à la Primature, encore moins à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale.

Il y a également Augustin Kabuya qui, lui aussi, a clairement brandi ses ambitions de briguer le poste de premier vice-président de cette même chambre, lors d’une matinée politique de son parti.

En effet, redevenu député national au terme des législatives du 20 décembre 2023, Kamerhe affiche déjà, à travers des faits et gestes, ses ambitions pour le perchoir du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement.

Alors que le calendrier pour l’enregistrement des candidatures pour le bureau définitif de cette institution et la campagne électorale ne sont pas encore fixées.

Pratiquement en pré campagne, celui qu’on appelle affectueusement « Le Pacificateur » se fait accompagner des gens pour l’ovationner à l’occasion de chacune de ses arrivées au sein de l’hémicycle.

Des scènes qui donnent même lieu à des dérapages, comme en témoigne le récent passage à tabac d’un citoyen congolais, dans l’enceinte du Palais du peuple, pour avoir traité ce leader de « voleur », allusion faite à l’affaire 100 jours. Un incident dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Certains prétendent être tous des candidats du Chef de l’Etat et de l’Union sacrée pour le perchoir de la Chambre basse. Faux ! Car, Tshisekedi n’a jamais donné son avis favorable à propos de la candidature de l’un d’eux. Même son de cloche à l’Union sacrée où aucune réunion ne s’est tenue pour statuer sur la question.

Pendant ce temps, plusieurs observateurs estiment que le Président de la République ne se permettra pas de commettre la grave erreur de confier l’Assemblée nationale à certaines têtes qui font le forcing.
Même à l’Udps, ces candidats sont loin d’inspirer confiance.

LM

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