Afin de dégager un large consensus autour de la formation du prochain gouvernement dit « d’union nationale », le conseiller en matière de sécurité du chef de l’État, Désiré-Cashmir Eberande Kolongele, a, comme annoncé, entamé des consultations avec la classe politique et la société civile. Trois membres du présidium de l’Union sacrée, la coalition au pouvoir, sont les premiers à être consultés, l’un après l’autre, ce lundi 24 mars à Kinshasa.
Il s’agit du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, de l’actuelle cheffe de l’exécutif national, Judith Suminwa, et du président a.i et secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps)/Tshisekedi, Augustin Kabuya.
Les discussions entre l’émissaire du président de la République et ces hauts responsables de l’Union sacrée ont notamment porté sur les possibilités d’instaurer une gouvernance inclusive.
« J’ai été reçu comme membre du présidium de l’Union sacrée. Le but est d’arriver à une gouvernance inclusive, mais tout doit se faire dans le respect de la Constitution », a indiqué Sama Lukonde à l’issue des consultations, réitérant sa loyauté envers le chef de l’État.
Les prochains jours promettent d’être riches en consultations, notamment avec la participation de l’opposition politique. Lors d’une réunion avec les membres de l’Union sacrée, le président Félix Tshisekedi avait exprimé sa volonté de tendre la main à l’opposition en vue de la formation de ce gouvernement d’union nationale. L’objectif est de renforcer la cohésion nationale afin de faire face à la guerre dans l’est du pays.
Cink Inkonge
