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Le CLC dénonce une polémique inattendue autour de l’ élection présidentielle

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Après une vive polémique alimentée par des personnes visiblement mal intentionnées autour de l’organisation des élections en 2023, le Comité laïc de coordination (CLC) dénonce une « polémique inattendue » autour des questions électorales. Il l’a fait savoir dans un communiqué publié le dimanche 14 mars 2021.

Pour le CLC, l’organisation de la présidentielle en 2023 est une obligation légale. Dans le même registre, cette structure des laïcs catholiques dénonce l’acharnement dont fait l’objet l’église catholique qui, après avoir rappelé l’impératif d’organiser la présidentielle en 2023, devient le diable à éliminer pour les partisans d’un camp politique bien identifié.

« Alors que l’opinion tant nationale qu’internationale se félicite de l’avancée de l’agenda politique en RDC par le renouvellement des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat et qu’elle se prépare à saluer avec enthousiasme la composition du nouveau gouvernement, une polémique inattendue s’installe autour de la question électorale à venir. Celle-ci cible, une fois de plus, l’Eglise catholique et sa hiérarchie. Pourtant le Comité Permanent de la CENCO n’avait fait que rappeler la nécessité de faire de la question électorale une priorité », indique le communiqué.

Et d’ajouter : « Ce qui semblait être un malentendu se transforme sous nos yeux en profanation sans pudeur des signes du sacré et en insultes intolérables qui n’épargnent pas les Cardinaux successifs que le pays a connus, depuis Joseph Malula jusqu’à Fridolin Ambongo, alors que leur respectabilité, reconnue sur le plan mondial, aurait dû inciter à une grande retenue ».

À travers le communiqué, le CLC condamne fermement ces provocations qu’il qualifie de « gratuites et sans fondements », de nature à fragiliser inutilement la cohésion nationale en cours de reconstitution, en démobilisant une partie des forces vives de la Nation.

Pour le CLC, il n’y a aucune raison que la question du délai des prochaines élections devienne un sujet tabou, au risque de finir par rendre suspecte cette réticence.

La structure des laïcs catholiques continue à croire que ces réactions épidermiques ne sont que des « dérives regrettables et non des signaux avant-coureur d’une volonté délibérée et planifiée de faire dérailler le train électoral avant son démarrage ».

Les institutions de la République ainsi que toutes les forces en présence sont également invitées à mettre la main dans la pâte.

 » Il devient temps que la population soit rassurée que les institutions de la République et les Forces politiques conjugueront tous ensemble leurs efforts pour que les prochaines élections ne s’ouvrent pas, une fois de plus, sur une nouvelle ère d’incertitude, d’opacité et de tentative de manipulation de la Constitution », écrit le CLC.

Les laïcs catholiques se font en même temps l’obligation de prévenir l’opinion tant nationale qu’ internationale qu’il ne tolérera pas que les difficultés du passé ne puissent servir de leçons pour l’avenir, et que les sacrifices d’hier passent pour avoir été totalement vains et inutiles.

« On ne peut, en effet, se permettre de cracher impunément sur la mémoire des victimes de l’alternance politique de 2015 à 2019 », se permettent de conclure les laïcs catholiques.

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