Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé, le vendredi 18 décembre 2020, la prorogation du mandat de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour une année, soit jusqu’au 20 décembre 2021.
Dans la résolution adoptée à cet effet, il y a eu 14 voix pour et une abstention (Russie). Les membres du Conseil de sécurité ont décidé de prolonger de 12 mois le mandat de la Monusco, suivant ainsi la recommandation faite par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son dernier rapport sur la République démocratique du Congo (RDC).
La particularité de ce nouveau mandat est qu’il a comme priorité de protéger les civils et d’appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions étatiques en RDC, ainsi que les principales réformes en matière de gouvernance et de sécurité
La prorogation du mandat de l’opération de paix onusienne s’étend également à sa brigade d’intervention « à titre exceptionnel et sans créer des précédents ni aucun préjudice aux principes convenus du maintien de la paix », précise la résolution.
Le plafond des effectifs en uniforme de la Monusco est de 14.000 membres du personnel militaire, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres des unités de police constituées.
Un déploiement temporaire d’un maximum de 360 membres d’unités de police constituées est également autorisé, à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire.
Retrait graduel des effectifs
Le Conseil de sécurité a invité le Secrétariat général des Nations Unies à envisager de réduire davantage le niveau de déploiement militaire et les zones d’opérations de la Monusco sur la base d’une évolution positive de la situation sur le terrain, en particulier dans les régions où la menace posée par les groupes armés n’est plus significative.
Le texte de la résolution souligne également la nécessité de transférer progressivement les tâches de la Monusco au gouvernement de la RDC, à l’équipe de pays des Nations Unies et à d’autres parties prenantes concernées, afin de permettre la « sortie responsable et soutenable » de l’opération de paix.
LM