L’annonce d’une pétition pour faire tomber le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas laissé indifférent son deuxième vice-président, Boniface Balamage qui dénonce une démarche politicienne afin d’affaiblir la chambre basse du Parlement suite à la recherche désespérée d’une majorité.
» Parler de 250 signatures n’est juste qu’un effet d’annonce, car pour mouvoir une pétition, il faut seulement 125 signatures concernant la présidente et 50 s’agissant des autres membres du bureau » a fait remarquer Boniface Balamage.
Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale a souligné que la majorité parlementaire ne se constate pas par une pétition.
« L’appartenance à la majorité parlementaire ou à l’opposition se fait par déclarations écrites des groupes au début de la législature et ce, pour la durée de la législature conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».
Et d’ajouter que la signature ou l’annonce d’une pétition contre les membres du bureau ne consacre pas la déchéance du bureau.
« La pétition est soumise à une procédure longue et incertaine quant à son issue », a-t-il précisé.
Rappelons que le député national, Muhindo Nzangi a annoncé qu’une pétition contre le bureau de l’Assemblée nationale aurait récolté plus de 250 signatures. Pour cet élu de Beni la requalification de la nouvelle majorité est effective.
Eric Wemba