Les réactions ne cessent de tomber à la suite de la publication de la feuille de route du processus électoral rendu public par le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, fixant l’élection présidentielle en décembre 2028.
Selon la plate-forme de la société civile, Agir pour des élections transparentes et apaisées (Aeta), dans un point de vue technique émis ce mardi 08 avril 2025, a fait savoir que « le contexte politico-socio-sécuritaire n’est pas propice pour l’exécution et la mise en œuvre du processus électoral 2025-2029 ».
À en croire cette organisation de la société civile, les raisons sont multiples, notamment, l’instauration de l’autorité de l’État dans les 26 provinces de la RDC et la sécurisation du processus électoral sur l’ensemble du territoire national ; le manque des résultats des audits de la gestion globale de la Ceni par la Cour des comptes et l’IGF ainsi que les contraintes liées à l’exécution et la mise en œuvre de ladite feuille de route du processus électoral 2025-2029 sont des épouvantails ou des faux-fuyants utilisés par la Ceni.
Dans son point de vue technique, Aeta recommande, au Parlement, d’initier un débat sur le rapport général de gestion de la Ceni ; de faire auditer la centrale électorale par la Cour des comptes et l’IGF ; de faire créer un consensus politico-électoral entre les parties prenantes au processus du 5ᵉ cycle électoral 2025-2029.
Aeta appelle les partis politiques, à s’investir dans la recherche du nouveau consensus politico-électoral pour la transparence, le respect de la Loi électorale et l’intégrité du processus
électoral.
Aux organisations de la société civile de s’approprier la feuille de route du processus électoral 2025-2029 ; de placer l’éducation civique électorale parmi les priorités de la feuille de route du processus électoral.
Joslin Lomba