Tel que décidé par Félix Tshisekedi, la plateforme politique dénommée Union sacrée de la nation a été restructurée pour s’adapter à la réalité de la guerre d’agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda.
De 6 membres, le présidium de cette famille politique présidentielle est passé à 40 membres, avec à la tête le professeur André Mbata.
Juste après cette restructuration, Justin Bitakwira a crié au scandale, car n’étant pas retenu dans le présidium. « Je donne 24 h à André Mbata de revoir cette liste », menace-t-il. « Moi je peux mobiliser et tenir un meeting chez moi devant 500 000 personnes, ce que Mbata ne peut faire. S’il réussit à avoir 500 personnes, c’est dans un auditoire… », poursuit-il.
Le regroupement politique AAC/Palu pense quant à lui qu’il s’agit sans nul doute d’une « erreur matérielle » que Didier Mazenga ne soit pas retenu, surtout qu’il pèse sept députés à l’Assemblée nationale.
Steeve Mbikayi pense quant à lui que le professeur André Mbata s’est « autoproclamé vice-président de la République démocratique du Congo », en s’arrogeant des pouvoirs qu’il n’a pas, induisant ainsi le président Tshisekedi en erreur.
D’autres personnalités, par contre, se félicitent de figurer dans ce nouveau présidium, et remercient le chef de l’État pour la confiance placée en eux.
Voilà que la restructuration de l’Union sacrée crée des frustrations en son sein, au moment où des leaders politiques sont appelés à s’unir pour faire face à la guerre à l’Est.
LM