Le trafic est coupé depuis mercredi 21 juin sur l’axe entre Isiro et Watsa, l’unique route principale qui ravitaille la ville en produits manufacturés dans la province du Haut-Uele. Cette situation est consécutive à l’effondrement du pont Arebi situé au PK 310 d’Isiro – Watsa via Mungbere.

Selon Cyrille Ekolo, président du conseil provincial de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) qui a livré l’information à la presse locale dans la soirée de mercredi 21 juin, cette situation ne facilite pas le passage des camions avec des marchandises sur cet axe principal.

« Les voyageurs qui quittent Isiro afin de se rendre à Durba, Watsa ou à Aru, sont obligés de transiter par le territoire de Dungu et Faradje à cause de l’affaissement du pont jeté sur la rivière Arebi long d’au moins 15 mètres situé entre Dubele et Kokoro », a-t-il indiqué.

Il explique qu’à cause de cet affaissement, les voyageurs sont obligés de contourner les territoires de Dungu et Faradje. Lequel contour impacte négativement sur le coût de transport.

« Même les camions avec de marchandise en provenance de l’Ouganda, d’Aru et d’Ariwara sont bloqués de part et d’autre, car ils ne sauront pas arriver à Isiro, chef-lieu de la province de la province du Haut-Uele. Il n’y a pas de trafic sur ce tronçon. Les transporteurs ont opté de prendre la route Isiro-Dungu-Faradje et ce contournement est long de 475 km.

Et vous savez que nos routes, pendant cette période pluvieuse, sont vraiment en état de délabrement total parce qu’il n’y a pas d’entretien du côté de Watsa que ça soit du côté de Faradje. En plus de cela, il y a le pont aussi qui menace, s’il n’y a pas un entretien d’envergure, on pourra être en difficulté surtout pour la ville d’Isiro et les territoires Wamba et Niangara qui dépendent plus de l’Est ici », fait-il savoir.

Par ailleurs, Cyrille Ekolo plaide pour un déploiement rapide des autorités pour pouvoir réhabiliter cette route.

Il convient de signaler que selon les sources locales, l’Office des routes est déjà sur place afin de remettre cet ouvrage en état.

Josué Nsalanga