La société civile a présenté le bilan des attaques des différents groupes armés dont les rebelles des Forces démocratiques alliées (Adf), des miliciens locaux Chini ya Tuna et Mai-Mai. Selon ce document, une centaine de civils ont été tués et trentaine portés disparus en 2023, dans la chefferie des Walese-Vonkutu située dans la partie sud du territoire d’Irumu, province d’Ituri.
« Depuis janvier jusqu’à décembre, il y a plus d’une centaine de civils tués et plus au moins une trentaine autre portés disparus et plusieurs maisons incendiées dans la chefferie des Walese-Vonkutu », a indiqué ce mardi 02 janvier à MediaCongo Press (MCP), Soniau Malangai Dieudonné, secrétaire de la société civile
Consterné par la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie orientale d’Irumu, l’acteur de la société civile a tout d’abord demandé aux groupes armés locaux de cesser avec les violences armées et de privilégier la voie de la pacification en déposant les armes.
« A quoi sert la présence de la force conjointe FARDC-UPDF dans la région ? », cette question est posée par plus d’une personne qui ont fui les atrocités des hommes armés dans la région et qui se retrouvent dans des milieux de déplacement.
« Nous sommes presque une année en déplacement et on nous avait promis que l’état de siège et les soldats Ougandais de l’Updf peuvent éradiquer l’insécurité dans notre chefferie, mais en vain. Leurs bilans aussi sont négatifs », ont déclaré madame Lilianne Afiloso et monsieur Okalapa Justin, deux déplacés du site de l’église C-E 39 /Komanda.
Des habitants de cette partie de l’Ituri qui émettent le vœu de rentrer dans leurs localités d’origine, plaident pour la restauration de la sécurité dans la chefferie des Walese-Vonkutu, la plus meurtrie depuis l’existence des ADF.
RLK, correspondant en Ituri
