Il est 18h40′ à Bandalungwa/Tshibangu, une commune de la ville de Kinshasa, non loin du célèbre « Bloc », réputé dans la vente des grillades.
Nous sommes mercredi 26 mars 2025. Une moto débarque devant un bureau de change avec deux criminels à bord, en dehors du conducteur.
Deux coups de feu sont tirés en l’air devant ce shop situé en diagonale du supermarché Galaxy.
Protégé par une imposante barrière, le cambiste a réussi à se coucher, échappant au viseur de ses bourreaux, avant de disparaître par la porte de secours.
Pris en étau, les clients, en majorité des femmes, ont été tous dévalisés. Billets de banque, téléphones et sacs ont été emportés.
Au total, 9 coups de feu ont été tirés pour créer la panique dans ce périmètre et empêcher toute intervention.
Au terme de leur forfait, ils ont repris leur moto pour une destination inconnue.
C’est un énième braquage décrié par la population de Bandal qui vit désormais dans une insécurité qui ne dit pas son nom.
Même mode opératoire, en toute quiétude, ces inciviques causent du tort à la population de Kinshasa déjà appauvrie et meurtrie suite aux conditions sociales intenables.
Ils dévalisent des supermarchés, shops, bureaux de change et autres commerces sans être inquiétés. Certains sont cueillis après enquête, d’autres se la coulent douce et circulent librement dans cette capitale de la République démocratique du Congo, étudiant comment commettre un autre forfait analogue. Les victimes qui opposent une résistance farouche pour leur donner le butin, sont tirées à bout portant et perdent souvent leurs vies. Les plus coopératives s’en sortent vivants, mais dépouillées.
*LM
