Le bras de fer entre les autorités du Centre culturel des pays d’Afrique centrale et ceux de l’Institut national des arts (INA) pour la gestion du petit théâtre (salle de 800 places) et le centre d’accueil prend des proportions inquiétantes. La communauté estudiantine a décidé de prendre ses responsabilités en main en organisant une grande manifestation ce lundi 7 avril 2025 pour revendiquer ce qui reviendrait de droit à l’INA.
Après avoir sollicité, sans succès, l’arbitrage des autorités compétentes pour la résolution du conflit qui les oppose aux responsables du nouveau centre culturel, les étudiants de l’INA vont dénoncer la tentative de confiscation de certaines installations de leur institut. Un point de vue non partagé par les responsables du Centre culturel des pays d’Afrique centrale qui ont toujours considéré le petit théâtre et le centre culturel comme faisant partie du patrimoine sous leur gestion.
Pourtant, si le petit théâtre est aujourd’hui totalement géré par l’expert Balufu, ce n’est pas le cas du centre d’accueil où les tentatives d’occupation se sont soldées par des échecs suite notamment à l’intervention de la garde universitaire et de la communauté estudiantine de l’INA. L’un n’en détient que les clés sans la capacité d’y accéder tandis que l’autre en a le contrôle sans y accéder.
Des heurts, déjà observés par le passé, ne sont pas à exclure, une nouvelle fois, entre les deux parties en conflit localisées pratiquement dans un même enclos.
Notons que l’INA et le Centre culturel des pays d’Afrique centrale sont situés non loin du Palais du peuple. À cet effet, tout débordement pourrait avoir une incidence sur le fonctionnement de ce site qui est le siège du Parlement congolais.