Modeste Bahati a lancé un appel à renforcer la cohésion au sein de l’Union sacrée de la nation, en réaction aux tensions récentes observées entre certains leaders de cette plateforme politique soutenant le président Félix Tshisekedi. Il a également exprimé son soutien à toute initiative susceptible de conduire à une paix rapide et durable, ainsi qu’à la reconquête des territoires occupés par les agresseurs. Parmi les processus évoqués figurent ceux de Luanda et de Nairobi, ainsi que le Pacte social Cenco-Ecc pour la paix dans la région des Grands Lacs. Il a aussi insisté sur la nécessité de promouvoir la cohésion socio-politique, la décrispation politique, l’éradication de l’impunité et une meilleure gouvernance.
Ces déclarations ont été faites lors d’une matinée politique organisée le vendredi 14 mars 2025 à l’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), en présence d’une foule nombreuse de militants de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (Afdc-A), venus des quatre coins de la capitale.
Avant de prendre la parole, Modeste Bahati a exprimé sa profonde solidarité envers les Congolais et Congolaises souffrant des horreurs de la guerre à l’Est du pays, où une grande partie des provinces du Nord et du Sud-Kivu est sous contrôle des forces ennemies, notamment le Rwanda et ses alliés du M23/AFC. A cet effet, il a fait observer une minute de silence en hommage aux victimes de cette guerre d’agression.
Dans ce contexte, Modeste Bahati a réaffirmé, au nom de son regroupement politique, son soutien indéfectible au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout en saluant les efforts acharnés du chef de l’État, des FARDC et des Wazalendo pour rétablir une paix durable dans l’Est du pays.
L’autorité morale de l’Afdc-A a saisi cette occasion pour aborder les multiples défis auxquels le pays est confronté sur les plans sécuritaire, politique, diplomatique, économique et social.
Modeste Bahati et son regroupement politique ont fermement condamné l’agression de la RDC par le Rwanda et dénoncé les milliers de vies perdues dans ce conflit. Ils ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre et de sanctionner les responsables de ces crimes.
LM