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Haut-Uele : reprise timide des activités économiques après une journée ville morte à Watsa

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Les activités économiques ont timidement repris à Goria, dans le territoire de Watsa (Haut-Uele), après une journée ville morte observée mardi 22 avril. Ce mouvement de protestation a été initié par les opérateurs économiques pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité urbaine dans la région.

Depuis mercredi, quelques commerces ont rouvert leurs portes, bien que la crainte demeure palpable parmi les habitants, notamment les commerçants, régulièrement ciblés par des actes de banditisme.

Une insécurité grandissante

Les sociétés civiles du territoire, regroupées en synergie, appellent à un renforcement immédiat du dispositif sécuritaire. Elles dénoncent la multiplication des attaques à main armée, des cambriolages et des agressions, particulièrement dans les localités de Mariminza, Goria, Moku, Wanga et Ngangazo.

« L’insécurité à Watsa se manifeste par des attaques menées par des groupes armés de 20 à 30 personnes. Ils visent des bureaux de change, des boutiques, des dépôts, des stations-services et même des opérateurs miniers », alerte Benjamin Tawuli, notable de Watsa.

Selon lui, cette situation sème une psychose généralisée dans la population.

Une attaque spectaculaire

Dans la nuit de lundi à mardi, des hommes armés non identifiés ont dévalisé trois boutiques dans cette zone minière. Ils ont emporté une importante somme estimée à plus de 20 millions de francs congolais, plusieurs kilogrammes d’or ainsi que d’autres biens de valeur.

Les opérateurs économiques, regroupés au sein de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) et de la Fédération nationale des artisans, petites et moyennes entreprises congolaises (Fenapec), exigent des autorités provinciales des réponses concrètes pour garantir la sécurité dans ce territoire considéré comme le poumon économique du Haut-Uele.

 

Josué Nsalanga

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