Les Forces démocratiques et alliées (ADF), groupe terroriste opérant dans une partie de la province du Nord-Kivu et d’Ituri, sont accusées d’avoir perpétré une nouvelle incursion meurtrière le samedi 13 avril 2024 dans la localité de Ndalya, en chefferie des Walese-Vonkutu (province d’Ituri).
Lors de cette attaque, plusieurs civils ont été tués par les assaillants. Un combattant des ADF a également été abattu par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui sont intervenues pour contenir la situation, a précisé Christophe Munyanderu, porte-parole de la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH) antenne d’Irumu.
« Six civils ont été tués par les rebelles ougandais des ADF en pleine journée de samedi au village de Ndalya. Ils ont pris en otage sept civils, parmi lesquels cinq ont été tués. Deux ont réussi à s’échapper. Arrivés au centre de Ndalya, les assaillants ont ouvert le feu, touchant mortellement un bébé et blessant gravement sa mère », a expliqué cet acteur des droits humains.
Selon les témoignages des survivants relayés par Christophe Munyanderu, ces civils auraient été tués pour avoir refusé de montrer le centre de Ndalya aux assaillants.
Pour la CRDH, l’organisation des patrouilles conjointes entre les FARDC et les UPDF dans cette région longtemps marquée par les violences pourrait contribuer à réduire les attaques perpétrées par ces rebelles depuis plus de trois ans.
RLK
