Comme annoncé, les jeunes du collectif Diyi Dia Kasaï sont sortis dans la rue pour manifester contre la recrudescence de l’insécurité dans leur contrée ce jeudi 18 fevrierà Kananga. Une marche qui n’a pas abouti car repoussée par la police déployée sur leur itinéraire.
La barrière érigée par la police à quelques lieux du gouvernorat pour empêcher la poursuite de la manifestation n’à pas stopper l’élan des protestantes à exprimer leur desiderata. Devant la presse, l’un des représentants a dénoncé l’insécurité grandissante qui a élu domicile à Kananga, et a accusé les autorités provinciales, particulièrement le maire de Kananga d’inefficacité devant cette situation.
Par conséquent, les manifestants exigent la démission de madame le maire de Kananga, Mamie Kakubi de ses fonctions et des responsables urbains des services de sécurité qu’ils estiment n’être pas en mesure d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Il sied de rappeler que c’est la quatrième marche pacifique organisée en moins d’une semaine à Kananga, chef-lieu du Kasaï central pour dénoncer les mêmes faits.
Dans la nuit de mercredi à jeudi 18 février 2021, plusieurs maisons ont été visitées dans les quartiers Bianckyi et Kamayi dans la commune de Kananga, où les malfrats ont réussi à remporter les biens de valeurs des paisibles citoyens.
Il y a de cela plus de cinq mois que la criminalité urbaine organisée par des personnes non autrement identifiées sévit à Kananga, où il ne se passe pas une nuit sans que des cas de vols à main armée, cambriolage et viols ne soient enregistrés.
JM Mpandanjila