Les responsables des stations-services sont appelés à ne pas vendre du carburant aux revendeurs communément appelés « Kadhafi » qui seraient à la base de la spéculation des prix.
C’est le chef de la division provinciale de l’Economie au Kasaï oriental, José Mbaya Bipata, qui l’a dit jeudi 18 mars 2021 à la presse locale.
« Les revendeurs appelés ’Kadhafi’, ne font pas l’importation de carburant, mais ils achètent soit à la pompe au niveau des stations-services, soit auprès des opérateurs économiques importateurs et s’adonnent à la spéculation après avoir vidé les stocks de grossistes », a-t-il fait savoir.
Il poursuit en affirmant que ”l’objectif est de juguler cette crise, lutter contre la hausse du prix et assurer la bonne gestion du stock du carburant récemment réceptionné et en ravitaillement dans certaines stations-services, avant de déplorer l’arrestation arbitraire d’un agent de sa division en mission de contrôle en cette matière qui a été amené à une destination inconnue », a-t-il précisé.
Selon le chef de la division provinciale de l’Economie, la pénurie de ce produit pétrolier serait causée entre autres par l’acheminement difficile de ce produit à destination suite à l’effondrement du pont sur la rivière Luilu, sur la route nationale N° 1 et celui reliant le Kasaï oriental au Kasaï central à Tshikapa ainsi que le manque de locomotives à la société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) pour tracter les wagons-citernes de carburant de Lubumbashi vers Mbuji-Mayi en passant par la gare ferroviaire de Mwene-Ditu.
Signalons que depuis le début de la semaine en cours le litre d’essence est passé de 3000 à 5 000 FC sur les différents points de vente de la ville de Mbuji-Mayi.
JM Mpandanjila
