La carence en eau potable devient un casse-tête dans quelques quartiers de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental.
Selon la Regideso, la pénurie de cette denrée vitale serait due à une panne de plus d’un mois à la centrale hydroélectrique de Tshala.
Mais Certains agents de la direction provinciale de la régie de distribution d’eau précisent que cette situation est la conséquence de la grève déclenchée dernièrement par les travailleurs de cette entreprise qui revendiquent le paiement des arriérés de 10 mois de leur salaire, en dépit de négociations en cours avec l’employeur.
Tandis que d’autres parlent du manque de l’énergie électrique étant donné que la petite quantité produite à la centrale de Tshala est destinée en grande partie au fonctionnement de l’usine de la Minière de Bakwanga (MIBA). C’est ainsi que les quartiers situés dans la zone basse, souvent desservis par gravitation, éprouvent de difficultés d’approvisionnement.
Le prix d’un bidon d’eau potable d’une capacité de 20 litres vendu les semaines dernières à 200 FC se négocie depuis une semaine à 500Fc. Ce prix est fixé par les revendeurs à vélo qui achètent aux bornes fontaines de la fondation Miba (FOMI) difficilement alimentée en énergie électrique.
JM Mpandanjila
