Alors que les consultations se poursuivent, plusieurs citoyens expriment leur attente d’un « bon gouvernement d’union nationale », capable d’assurer la cohésion des Congolais, de garantir la sécurité et de répondre aux problèmes économiques et sociaux cruciaux pour le développement du pays.
« Que le nouveau gouvernement soit réellement bon, c’est-à-dire qu’il soit dicté par les intérêts des Congolais, et non un simple partage du gâteau. La population a beaucoup souffert », déclare Philippe Munkoto, enseignant du secondaire.
Pour lui, le pays ne doit plus sombrer dans une logique de perpétuel recommencement.
« À quand le fameux gouvernement ? Je l’attends avec impatience. Le pays est en crise », indique Jean Malundu, membre de la société civile de Kikwit 3.
Selon lui, une fois la nouvelle équipe gouvernementale installée, la situation politique et sociale du pays, notamment dans l’Est, pourrait s’apaiser.
De son côté, Giselle Mukunji, militante des droits humains, appelle le président Tshisekedi à respecter l’équilibre du genre et la parité homme-femme, comme stipulé à l’article 14 de la Constitution.
« La parité homme-femme n’est pas négociable. L’article 14 de la Constitution est clair à ce sujet », martèle-t-elle.
Pour Grégoire Musotila, enseignant du primaire, il est urgent d’agir rapidement : « Des gens meurent chaque jour dans l’Est du pays. Il faut que les choses s’accélèrent », insiste-t-il.
Badylon Kawanda Bakiman
