La ville de Kinshasa accueille depuis le début de ce mois de novembre les nouveaux bus Transco pour le transport en commun. Cette nouvelle acquisition réjouit les usagers qui espèrent en la diminution considérable, dans les jours à venir, des cas d’enlèvements dont les taxis dits « ketch » sont responsables.
Les victimes de ces inciviques qui opèrent parfois en plein jour pensent que l’Etat devrait soutenir efficacement les sociétés de transport public pour une baisse significative des agressions commises à bord de ces ketchs dont, malgré toutes les mesures d’identification des véhicules de transport mises en place par l’autorité urbaine, des cas sont comptés chaque semaine qui passe.
« J’ose croire que Transco procédera à l’acquisition d’une centaine de nouveaux bus prochainement, vue la forte démographie de Kinshasa et plus il y aura des bus, les malfrats opérant dans les transports en commun seront obligés de revoir leurs stratégies », souhaite Mme Jeanne Kibira.
Agressée et dépouillée à deux reprises par ces malfrats, une journaliste qui préfère ne pas dévoiler son identité est d’avis que « plusieurs bus en circulation baisseront considérablement le taux de kidnappings perpétrés grâce aux taxis ! Je suis tout de même ravie de cette nouvelle acquisition », a-t-elle ajouté.
Un remède à plusieurs maux. La mise en circulation de nouveaux bus pourrait contribuer, d’une part, à lutter efficacement contre la criminalité comme le souhaitent certains et, elle va, d’autre part, comme le soutient une autre frange de la population, remettre sur le droit chemin les chauffeurs de bus qui revoient à la hausse le prix de la course selon les heures de pointe ou les embouteillages, voire leurs humeurs, simplement.
A tout point de vue, l’arrivée de nouveaux bus est saluée par tous. Car plus ils sont déployés sur différentes lignes, moins les taxis criminels seront sollicités. Que l’opérateur mise sur la rapidité et le confort, souhaite-t-on. Et pourquoi pas de bus destinés aux courts trajets !
Serge Maheme