Quatre blessés, dont une femme du troisième âge, ont été acheminés ce dimanche après-midi, 13 avril, à l’Hôpital général de référence de Bandundu par les éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), après une attaque sanglante attribuée à la milice Mobondo.
L’incident est survenu le 1ᵉʳ avril, aux alentours d’une heure du matin, dans le village de Mpoko, situé près de Mayala, dans le secteur de Wamba, territoire de Bagata, province du Kwilu.
Un témoignage déchirant
Parmi les survivants figure Guylain Kankutu, qui a livré un témoignage poignant : « Vers une heure, les Mobondo nous ont attaqués. Ils ont commencé à nous frapper à la machette. Ils ont tué quatre de mes enfants, ma mère biologique, enlevé ma femme et massacré plusieurs membres de ma famille, dont les enfants de ma belle-mère. Moi-même et un enfant avons reçu des coups de machette sur tout le corps, avant de réussir à fuir. »
Une série d’attaques meurtrières
Il s’agit de la troisième attaque enregistrée dans ce même village par cette milice. Selon une autre victime, la première incursion avait causé la mort de trois personnes, suivie de l’incendie de plusieurs habitations. La deuxième attaque avait fait neuf morts. Cette dernière offensive est encore plus tragique : 13 morts, dont un militaire, et plusieurs blessés graves.
Face à la persistance de ces violences, les populations locales lancent un cri d’alarme et appellent les autorités politiques et sécuritaires à prendre des mesures urgentes et durables pour mettre fin à ces exactions répétées.
Guylity Mutombo
