Alors qu’il pleuvait abondamment jeudi 19 novembre 2020 dans la soirée, des bandes de délinquants appelés Kulunas ont opéré devant des éléments de la police, sans être inquiétés.
Ils ont commis leurs forfaits dans des arrêts de bus où plusieurs dizaines de personnes étaient entassées, dans l’attente de moyens de transport qui étaient devenus rares.
Téléphones, boucles d’oreilles, sacs à main, billets de banque… ont été extorqués au vu et au su de tout le monde. Passants, badauds et victimes ont assisté impuissants à cette scène déplorable. Des vendeurs de brochettes, pains, beignets… ont perdu leurs marchandises à la même occasion. L’horreur s’est passée entre 19h et 21h.
Un courageux a dû sortir son smartphone pour appeler le bourgmestre de la commune de Kalamu, JC Kadima, en vue de solliciter son intervention personnelle de manière à rétablir la quiétude et la sécurité. Le téléphone a été extirpé pendant qu’il composait le numéro de l’autorité municipale.
Le n°1 de la police/ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, a encore du travail à parfaire. Beaucoup de ces inciviques sont pour l’instant à Kaniama Kasese pour des travaux de champ, mais nombreux se trouvent encore à Kinshasa en train de perturber la quiétude de paisibles citoyens en causant la désolation.
Selon des témoignages, la pluie est un moment favorable aux Kulunas d’exercer leur sale besogne. A Ngaba, Makala, Kalamu, Kintambo ou Ngiri-Ngiri, lorsqu’il pleut, les gens restent terrés dans leurs maisons pour des raisons de sécurité. Pourtant, certaines personnes souhaitent en profiter pour remplir quelques seaux d’eau, surtout que la Regideso accuse d’énormes difficultés dans la fourniture de cette denrée.
LM
