Les Forces armées de la RDC ont neutralisé les chefs rebelles de la milice Bantous et celui de la milice Apana Pale opérant dans les territoires de Kalemie et à Nyunzu (Tanganyika).
À en croire le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Kasaka qui a rapporté l’information à la presse locale samedi 10 février, précise que ces deux seigneurs de guerre ont été tués, le jeudi 08 février, dans les affrontements avec les forces loyalistes dans les localités Mwabi et Luliya, respectivement dans les territoires de Kalemie et Nyunzu.
« Le seigneur de guerre Bitonta, chef de la milice Bantou, est décédé dans les affrontements entre ses hommes et les FARDC dans la localité de Mwabi de la chefferie de Rutuku, territoire de Kalemie, tandis que Amuri Kasongo alias 5 sur 5, chef de la milice Maï-Maï Apana pale, a été tué avec trois de ses hommes lors des affrontements avec les éléments des FARDC dans la localité de Luliya à 45 km de territoire de Nyunzu. Vaincus par les FARDC à Mwabi, les miliciens ont, dans leur fuite, incendié 18 habitations, tandis que la sœur et la nièce de Bitonta ont trouvé la mort lors des affrontements », a expliqué le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika.
La même source précise que les FARDC ont réussi à récupérer une mitrailleuse et trois autres armes abandonnées par ces miliciens. Toutefois, avant de louer la bravoure des forces loyalistes, le ministre provincial de l’Intérieur a souligné que l’armée est debout pour le retour de la paix dans tous les six territoires du Tanganyika et restaurer un climat favorable aux investisseurs dans la province pour son développement.
Pour rappel, le jeudi 8 février dernier, les miliciens de Apana pale ont lancé un raid sur le site minier de Luliya, contrôlé par des investisseurs chinois, dans le but de s’emparer de l’or. Ces miliciens, dirigés par Amuri Kasongo, étaient connus pour leurs actes de violence et de pillage dans le groupement Bakalanga, situé dans le territoire de Nyunzu. Cependant, cette fois-ci, ils ont été confrontés à une réponse sans merci de la part des FARDC présentes sur le lieu.
JM Mpandanjila
